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COCO DUCK

17 août 2008

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17 août 2008

COCO DUCK

20555250_m Depuis 1977, le travail de Colette Duck, plasticienne belgo-allemande (1949), s’est développé autour du thème de la transformation physique, chimique et physiologique en rapport avec le visible. Cela s’est cherché d’abord dans les ‘Ondes’, tableaux virant au bleu et au rouge selon les longueurs d’onde de la lumière ambiante. Puis, ce furent les « Cobalts », virant toujours au bleu et au rouge, mais cette fois selon la température ambiante. 20556016_m Enfin, après un détour à travers des thermographies du corps propre et des prélèvements de métamorphoses accidentelles, le sujet dominant devint Wetterstein, sorte de Montagne Sainte-victoire germano-autrichienne, tout à fait singulière par son isolement et ses propriétés atmosphériques infiniment changeantes. Ce type d’approche mobilise les médias les plus divers, de la peinture et des effets sculpturaux à la photographie modifiée et à la vidéo. Henri VAN LIER 20702708_m
17 août 2008

PARCOURS DE L'ARTISTE

1968 à 1972 : Coco Duck étudie la peinture à l'Ecole Supérieure des Arts (ESA) Saint-Luc de Bruxelles, sous la conduite de Jean Guiraud, Camille Taeye et Gaston Bertrand. En 1977, l'artiste y est nommée professeur. 1970-77 : Coco Duck séjourne dans les montagnes italiennes de Carrare. En 1977 et 78, elle expose à Tokyo à la Dainana Gallery ses 'Dessins séquentiels'. 1977-80 : l'artiste est soutenue par la Galerie Anne Van Horenbeeck. En 1979, aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (Bruxelles), Duck expose dans l'exposition 'Sous le signe' avec Alechinsky, Dotremont, ... Dès 1980, le travail de Coco Duck est exposé dans les foires internationales ( Bruxelles 1980, Nürnberg 82, Lausanne 83, Bâle 83, Bruxelles 83, Knokke Casino 86, ...). Dès 1981, le travail de Colette Duck sert de référence à Henri Van Lier - Docteur en Philosophie - lors de ses conférences (Sorbonne, ISELP, Palais des Congrès Bruxelles, ...). 1981 : Prix de la Critique ("Biennale de la Critique", Palais des Beaux-Arts de Charleroi) pour ses "Tissus- peintures", chromatiquement variables en vertu des propriétés physiques ou chimiques. 1981-86, Coco Duck travaille avec la Galerie Lachowsky. 25069173_p1983-84-86 : dans le cadre du tournoi européen de Tennis ECC au Sportpaleis d'Anvers, en collaboration avec le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, sous la dénomination de Arttennis, Adami, Mara, Tingli, Topor, ... et Duck sont invités à créer un travail autour de l'évènement. En 1984, dans une exposition d'envergure intitulée 'L'Art et le Temps', Coco Duck expose 'Photographies et Cobalts'. Cet evenement qui rassemble les grands peintres du XXe dont Dali, Monet, Picasso passera au Musée Rath de Genève, au Louisiana Museum of Modern Art du Danemark, à la Städische Kunsthalle de Mannheim, au Museum Moderne Kunst de Vienne, au nouveau Musée de Villeurbanne et au Barbican Center de Londres. 25070057_p 1985, Coco Duck expose 'Cobalt-Ecriture' à Paris au Grand Palais (Signes-Ecritures dans l'Art Actuel). 1985 - 1988, elle prend la direction de l'atelier de peinture de St-Luc à la suite de Marthe Wery. 21067151_p 1988 : Rencontre à Venise avec Egidio Costantini, le maître verrier qui a mené les plus grands noms de l’Art Moderne et contemporain à l’art du verre : Picasso, Ernst, Braque, Cocteau, Arp, Fontana, Calder,... De 1988 à 1991, Coco Duck et Costantini créent ensemble20558785_m à Venise des sculptures en verre qui feront partie intégrante de la rétrospective « Egidio Costantini : le Maî tre des Maî tres », présentée à l'Hotel de Ville de Bruxelles en 1990 (30.000 visiteurs). Un film et un livre retracent cette aventure artistique hors du commun. 20831430_m 25070975_p1991 : à l'occasion de la première grande rétrospective de Coco Duck, plus de 150 oeuvres de l'artiste sont exposées dans le prestigieux "Espace Médicis", place Stéfanie à Bruxelles. Un livre retraçant la démarche de l'artiste est édité à cette occasion. En 1994, le travail de Coco Duck sur la ville de Dresde est l'emblême du Congrès Aspekte Sachsen au Goethe Institut de Bruxelles. 1996 : Coco Duck réalise son rêve d'exposer ses recherches autour de la transformation du massif au sommet austro-allemand de la Zugspitze (massif du Wetterstein), sa montagne fétiche, dans la plus haute galerie d'Europe (2964m). En 2002, année décrétée "Année de la Montagne" par l'ONU, l'artiste sera à nouveau invitée à exposer au sommet. En 2005, son travail "Hommage à Raphaël" est présenté dans Vogue Paris et Architectural Digest.
17 août 2008

DE LA MONTAGNE A LA GENESE

Colette Duck vit son art non comme une ascèse mais comme un grand amour, érotique et maternel à la fois, pulsionnel et passionnel, fidèle jusqu’à l’obsession à l’unique objet de son désir : une montagne, quelque part loin en Autriche mais proche de ses rêves et de son enfance, la Zugspitze à laquelle elle revient sans cesse pour en rendre tous les aspects, la régénérer à chaque fois de ses regards, de ses photographies, de ses dessins et maintenant de ses peintures. Il y a quelques années déjà, le temps et ses rythmes, ses successions, ses renouvellements, ses durées et ses instants, ses différences de climats et de luminosités furent d’abord l’objet de son principal désir. Par la photographie elle rendit compte de ses contemplations amoureuses des roses et des bleus qui témoignaient de la vie de « sa » montagne, de ses réchauffements et de ses refroidissements. Tout comme ses peintures de cobalts vivent l’atmosphère ambiante et changent de couleurs, virent du bleu au rose selon le degré d’humidité. Puis par le dessin, ensuite par la peinture, le regard s’est fait caresse, symbiose avec la matière. Sa peinture d’amour, dit-elle, retour à un mieux-être à la croisée des chemins vers l’ampleur du baroque et l’affectivité du romantisme. Là, elle retrouve la notion de profondeur : une perspective et un espace englobants quelle imprègne à la surface de la toile ou du papier par l’application du geste créateur. Non plus celui des effets de lumière de la Renaissance ou des glacis de la photographie mais celui de la matière dont elle amplifie la diversité : pâte à modeler, pastel, cobalt, mine de plomb. Ses peintures ne nous confrontent plus comme les photographies ou la vidéo, à un témoignage amoureux, mais bien à l’acte de l’amour de l’artiste avec son désir et sa pulsion. Elle le représente sans expressionnisme ou volonté de possession restrictive mais au contraire avec la joie d’en découvrir toutes les facettes, à chaque fois nouvelles et pourtant participant de la même identité, son amour du « même » restant simplement celui de ne pouvoir l’épuiser. Michel BAUDSON
17 août 2008

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17 août 2008

COLLECTIONS PUBLIQUES

- Le Ministère de la Communauté Française de Belgique; - Les Musées Royaux de Belgique; - La banque Dexia; - La Banque Nationale de Belgique.
16 août 2008

SERIE "LA MONTAGNE ET SON COMPLEMENT"

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